C’est un argument qui consiste menacer son adversaire pour qu’il change de position. Ex : Si tu ne change pas ton comportement, tu vas voir ce que je te réserve en fin d’année.
L’appel à la terreur est en fait un faux dilemme qui s’accompagne d’une menace. Techniquement, il ne s’agit pas vraiment d’un argument mais plutôt de l’usage d’un rapport de force.
Attention! Ce type de développement n’est pas forcément destructeur. Dans une relation éducative, il arrive fréquemment de proposer des alternatives Soit tu fais cela, soit je ferai cela sans que ce ne soit forcément malveillant. Dans ce genre de situation, le tout est dès lors de savoir qu’il ne s’agit pas d’un argument mais d’une stratégie pour influencer l’autre, a priori pour son bien.
Dans bien d’autres relations, le sophisme de l’appel à la terreur devient sensiblement plus destructeur. Par la menace, le locuteur installe un rapport de force, de peur et d’influence, le tout empreint de violence.
Face à ce genre de rapport de force, il s’agit en fait davantage de dénoncer que de contre-argumenter. Ceci dit, si la dénonciation est insuffisante, l’enjeu sera bien davantage de voir comment travailler sur le rapport de force, ou comment être résilient, que de voir quels arguments opposer.