Les relations de harcèlement se déploient systématiquement dans les silences des institutions et lieux de vie. C’est parce qu’il y a silence du public que les auteurs continuent d’agir. C’est parce qu’il y a silence entre les protagonistes et l’autorité que le harcèlement touche autant de jeunes sans être réellement géré.
Certains de ces silences sont des refoulements. Les acteurs voient les problèmes mais en même temps « ne veulent pas les voir ». Ils ont tendance à minimiser, à se dire qu’ils ne peuvent rien y faire.
Du fait de cette relation au silence, les processus de harcèlement sont d’autant plus libres de proliférer qu’une communauté humaine possède peu d’espaces d’expression. C’est pour cette raison que la démarche de l’école citoyenne est une stratégie structurelle de lutte contre le harcèlement : via la culture de la parole qu’elle installe ainsi que par le biais des multiples outils qu’elle met en place dans cette perspective. Pour plus d'information, voir ici.