Un conseil d’école n’est pas un espace réellement démocratique. Son principe de fonctionnement n’est pas de donner le pouvoir au « peuple » que constitueraient les élèves ou les enseignants.
Dans sa fonction de réparation, l’efficacité du conseil dépend principalement de ce que cet organe incarne le « collectif symbolique ».
Malgré toute la bienveillance de la démarche, être invité au conseil est impressionnant. L’élève a, en face de lui, un groupe de personnes représentant toute l’école, et il va s’agir de parler de lui…
Lorsque le conseil reçoit des personnes pour gérer des cas de respect, le rôle de l’animation se complexifie. L’animateur doit en effet simultanément distribuer la parole en s’assurant que celle-ci est libre et ouverte, et être le garant d’une démarche éducative constructive pour les jeunes invités.