Lorsqu'un problème se déroule dans l'école, la plupart du temps les acteurs (élèves, éducateurs, enseignants) le gèrent "à chaud", la vie scolaire reprenant ensuite son cours normalement. Dans certains cas cependant, il est nécessaire de s'arrêter, de réfléchir, de consigner ce qu'il s'est passé. Le but est de profiter de l'écrit pour trouver des solutions. Il est surtout de pouvoir "passer la main" dans de bonnes conditions. Il est enfin de vivre concrètement ce qu'est une société de l'écrit, une société dans laquelle les mots couchés sur du papier ont régulièrement plus d'importance de que les paroles échangées. Pour aider les écoles à réaliser ce travail au mieux, dans cette section nous proposons plusieurs exemples de "Fiches de rélfexion" adressées aux élèves et de "Rapports de faits" rédigés par les adultes. Dans un cas comme dans l'autre, ils sont inspirés des principes de la communication non violente.

Dans une école, cultiver le respect est l'affaire de tous. Que ce soit l'individu lui-même, ses pairs, ses éducateurs, ses enseignants, la direction, les autres membres du personnel... Il est nécessaire que chacun fasse sa part pour que le climat scolaire soit le plus agréable possible, que chacun puisse prendre confiance en soi, que les travailleurs cherchent l'épanouissement et la progression des jeunes tout autant que les leurs. Pour aider les équipes à bien articuler leurs efforts en matière de culture du respect, nous proposons la théorie des différents "filtres" qui peuvent être cultivés par rapport aux incivilités. Héritée de la pédagogie insitutionnelle, cette théorie des "filtres" permet à la fois d'identifier les différents leviers d'action et d'imaginer leur articulation.