Un site construit par les Ambassadeurs d’Expression Citoyenne - Illustrations : Martin Grand
Au moment d’interrogerl’équipe, il est important d’avoir différents éléments en tête : - Interroger(et donc avoir informé) toute l’équipe, y compris le personnel non enseignant,voire non éducatif (auxiliaires, ouvriers, économes…)- Proposerun vote secret afin que tous se sentent libres de dire « non », sanspour autant craindre de décevoir ou fâcher la direction- Dépouillersérieusement le vote et le communiquer officiellement à toute l’équipe, demanière à ce que cela devienne un moment de référence, un moment « fondateur »en cas de « oui » massif. - Avoirbien en tête que ce n’est pas l’équipe qui prend la décision. C’est ladirection qui décide, sur base de la consultation de l’équipe. - Interrogerles personnes à la fois sur leur adéquation intellectuelle aux principes de l’écolecitoyenne et sur leur motivation à s’y engager personnellement.
Oui
Non
Commentaire éventuel :
Oui
Non
Commentaire éventuel
Le sondage peut se faire en format papier. Il peut se faire aussi par le biais d’un formulaireGoogle ou d’un lien Airtable dont vous pouvez trouver un exemple en cliquant ici.
Suite au sondage et au dépouillement, la direction a donc la mission de prendre une décision. En général, on considère qu’il est important d’avoir au moins 80% de « oui de principe » et au moins 25 à 30 % de personnes qui désirent s’impliquer concrètement. Pour l’implication concrète, cela dépend cependant de pas mal d’autres principes que nous détaillons dans les étapes suivantes.
Au moment de décider, il y a un élément important à prendre en considération concernant une éventuelle minorité de non. Il arrive en effet que, sur l’ensemble d’une équipe, il n’y ait que 10% de « non » de principe (par exemple), mais que ces 10% soient concentrés dans une même partie de l’école : les éducateurs, un degré, une section… Si la direction a des craintes en ce sens, il est parfois bon d’aller directement poser la question aux groupes potentiellement concernés car certaines minorités localisées peuvent concrètement empêcher le projet (par exemple si ce sont les éducateurs) ou influencer les choix qui seront ensuite faits dans la phase de construction.
Après avoir décidé, la direction communique sa décision à l’équipe. En cas de « oui »,elle annonce la suite des opérations. En cas de « non », il s’agira souvent de se demander quelles sont les malaises qui expliquent ce refus. Pour les gérer, utiliser les outils de l’école citoyenne sera d’ailleurs souvent opportun pour avancer dans la dynamique d’équipe et la possibilité d’avoir des débats sains et constructifs.
